Avoir des abeilles ne s'improvise pas.

Il faut tout d'abord acquérir des connaissances sur l'abeille.

Il faut se renseigner sur:

Avant d'avoir des abeilles vous devrez être au clair sur tous les points ci-dessus.

Pour vous aider à cela, tous les deux ans - les années pairs, la FVA (Fédération Vaudoise des sociétés d'Apiculture) organise un cours pour débutant en apiculture. Il est fortement recommandé de s'y inscrire (attention les places sont limitées). Certaines sections d'apiculture organise les cours de formations de bases les années impair.

De plus il est fortement recommandé de s'inscrire à une section apicole. Soit la plus proche du lieu de votre domicile ou celle proche du lieu ou les abeilles résideront.

En suisse toute personne possédant des abeilles à l'obligation de s'enregistrer auprès du service vétérinaire de son canton.

Un formulaire existe pour cela et avant d'avoir des abeilles vous devez avoir été référencé.

Une fois référencé vous pourrez mettre en place le lieu ou les abeilles résideront.
Tout rucher doit être déclaré aux autorités compétentes. De plus tout apiculteur doit déclarer toute ses colonies et le lieu de résidence de celles-ci. Un formulaire existe pour cela.

Ensuite de cela il faut trouver les abeilles, ceci se fait habituellement par le bouche à oreille et les conseiller apicole vous aideront à trouver un apiculteur pouvant vous vendre des abeilles. Il n'est pas toujours facile d'en obtenir et vous risquez d'attendre quelques mois.

Etre membre d'une société apicole vous aidera à trouver des contacts.

Une fois les abeilles trouvées il faudra les amener à votre rucher.

Tout déplacement d'abeille doit être annoncé au préalable auprès de l'inspecteur des ruchers du lieu de départ de la masse d'abeille jusqu'au lieu d'arrivée de celle-ci. L'inspecteur peut s'opposer au déplacement de la colonie et peut demander à voir les abeilles. Il n'est pas possible de déplacer des abeilles en tout temps ceci étant dû au feu bactérien (bactérie qui attaque les arbres) qui pourrait être propagée à d'autres arbres par les abeilles si celles-ci sont déplacée à un mauvais moment sans prendre de précautions.

Il n'est pas possible de déplacer les abeilles en hiver vu que celles-ci sont en grappe et doivent rester en grappe pendant cette saison. Les premières années ou vous aurez des abeilles il est fortement recommandé d'être suivi soit par une personne ayant des connaissances d'apiculture (tel un apiculteur) soit directement par un formateur apicole!

Avoir des abeilles et les maintenir en vie n'est pas une simple affaire. Le coût pour 5 ruches et le matériel d'extraction variera entre 1500.- à 5000.- (selon le matériel que vous achéterez)

Avoir de 3 à 5 ruches pour débuter est conseillé (surtout pas plus)!

Alors encore motivé?

La première fois que l'on ouvre les ruches de l'année se nomme "la première visite de printemps".

Il s'agit d'un jour ou il fera un minimum de 15 degrés à l'ombre. Ce qui signifie environ 17 degrés sur quelques jours.

Ce que l'on fera c'est une visite rapide afin de ne pas refroidir le couvain, on regardera chaque cadre de la ruche, on profitera d'enlever certains vieux cadres de corps (ceux de 4-5 ans ou plus qui ne contiendraient pas de couvain). On vérifiera si la reine est présente, on en profitera pour la marquer car c'est facile à ce moment là alors qu'il n'y a que 10'000 abeilles environ dans la ruche. On contrôlera aussi les provisions car la ruche consomme beaucoup plus de nourriture à cette période que durant les mois de novembre-décembre-janvier. Si il reste deux ou trois cadres plein c'est parfait.

Les cires gaufrées ne s'ajoutent pas lors de la première visite de printemps. C'est trop tôt. Il faut attendre que les pissenlit soient bien présents. Pour ma part j'introduis 1 cire (voire deux cires si la ruches est forte - mais jamais plus de deux) une semaine avant que les cerisiers ne fleurissent. C'est le bon moment pour bâtir. Attention de bien mettre les cadres à bâtir en bordure du nid à couvain (ne pas couper le couvain - sinon si il y a un coup de froid les abeilles n'arriveront pas à maintenir la température du couvain et celui-ci va mourir provoquant d'énorme dégat dans la ruche.

Concernant la ruche morte, il faut trier les cadres:
- Les cadres ayant du couvain (cela peut des fois se produire) --> A la décheterie
- Les vieux cadres de 3 ans et plus sans couvain --> A la refonte pour récupérer la cire.
- Les cadres de 1,2 ou 3 ans --> Dans l'armoir à cadre - Si ils contiennent de la nourriture (on les gardes pour l'hivernage prochain) - Si ils ne contiennent pas de nourriture (ou peu) il est possible de les ré-utiliser dans les autres ruches.

Attention - Une ruche pillée aura plein de petit copeaux de cire sur le lange et plein de petit copeaux de cire devant le trou d'envol. Si une ruche se fait piller il faut absolument tout de suite refermer au mieux le trou d'envol afin de permettre aux abeilles de pouvoir le protéger. Quitte à le fermer totalement pour trois ou quatre jours - si les abeilles sont encore vivante dedans. Si il n'y a plus d'abeilles on enlève cette ruche pour éviter que les pillardes s'habituent à piller. En fermant la ruche on laissera un peu de répits aux abeilles attaquées pour re-créer de nouvelles forces. Expérience faite les ruches peuvent survivre quelques jours sans pouvoir sortir.

Au début du mois d'août - le premier août - il est temps de démarrer la lute contre varroa destructor.

! Attention, plus le traitement est commencé tôt plus les chances de succès de survies des colonies sont grandes.

Pour lutter contre varroa, nous allons faire un traitement dit "par le haut" à l'aide d'un diffuseur APIDEA qui a besoin d'acides formiques concentré à 70%.

Pour ce faire, il faut tout d'abord retirer les hausses de vos ruches. Puis nourrir vos ruches d'environ un litre de sirop afin de fortifier les abeilles.
Une fois le sirop absorbé (nous sommes le 5 août), et les abeilles ainsi fortifiées, vous pouvez commencer le traitement à l'acide formique.
 
Vous recevrez peut-être des litres d'acides formique concentrés à 85% que vous devrez abaisser à une concentration de 70% si vous traitez par le haut à l'aide d'un diffuseur APIDEA.

Pour abaisser la concentration de l'acide de 85% à 70% il faut diluer 1 litre d'acide dans 200ml d'eau:

Une fois l'acide préparé à une concentration de 70%, il est temps de préparer vos diffuseurs.

Démonter entièrement le diffuseur d'acide (retirez les deux plaques en plastiques), puis versez sur l'éponge se trouvant dans la partie plastique 120ml à 130 ml d'acide formique (pour une ruche DB). Ensuite refermez le diffuseur en mettant la petite grille à trou en premier puis la seconde grille coulissante à trou (respectez bien le sens).

Attention il faut ouvrir les diffuseurs selon les recommandations du constructeur en tenant compte de la température qu'il fera les prochains jours.

Le diffuseur sera posé sur les cadres de corps à environ deux centimètres de hauteurs les trous du diffuseurs en direction du corps de ruches.
Nous utilisons un cadre permettant de ré-hausser le couvre cadre afin de permettre de placer le diffuseur d'acide.

Le diffuseur quant à lui est placé sur des petits plots de bois afin de permettre la surélévation d'environ 2 cm (nous sommes toujours le 5 août).

Ce premier traitement à l'acide formique durera 7 jours.

A partir du 12 août (environ), les ruches seront nourries afin d'atteindre au mieux les 12 à 16 Kilos de nourritures requis pour permettre de passer l'hiver.

Avant de faire le second traitement patienter environ un mois (mais au moins trois semaines) afin de permettre aux abeilles de se renforcer et que les varroas survivants aiens pu faire un tournus et se retrouver hors du couvain. 

Nous sommes donc environ le 12 septembre. Il est temps de procéder à un second traitement à l'acides formique concentré à 70% par le haut à l'aide des diffuseurs APIDEA.

Nous recommenceront la même opération une seconde fois et replacerons le nourrisseur d'acide formique, chargé comme pour le premier traitement de 120 à 130 ml d'acide formique à 70%, pour une période de deux semaines.

Nous sommes environ le 1 octobre.

Vos abeilles a cette date devant être prête pour l'hiver.

Pour plus d'informations vous pouvez consulter ce lien.

Selon les recommandations du CRA (Centre de Recherches Apicole) il est possible de traiter ses ruches par dégouttement d'acide oxalique en solution sucrée.

Pour ce type d'application, on utilise l'oxuvar (qui est un médicament à usage apicole produit par BioVet. L'oxuvar est une solution d'acide oxalique dihydrate concentrà à 3.5% - c'est-à-dire composée de 35g d'acide oxalique dihydrate dilués dans 1 litre de sirop de sucre 1+1).

On laisse dégoutter 5 ml de cette solution par ruelle de cadre occupée. Pour une colonie forte on utilise 50 ml, pour une colonie de force moyenne 40 ml et pour une colonie faible 30 ml. Cette méthode exige relativement peu de travail et convient donc bien aux exploitations ayant un grand nombre de colonies.

De plus, ce traitement enregistre dans les colonies exemptes de couvain une efficacité élevée de plus de 95%. L'efficacité est légèrement inférieurer dans les ruches à deux chambres.

Dans le dosage indiqué et pour une application unique, elle est trés bien tolérée par les abeilles. ! Il est déconseillé de procéder à un secondt traitement à l'acide oxalique!

Quand effectuer le traitement:
 - Habituellement entre fin novembre et mi-décembre dans la région de la côte vaudoise. C'est-à-dire au moment ou il n'y a plus de couvain dans la ruche, c'est pour cette raison que la date variera d'années en années en fonction du temps.
- On attendra un jour tel que la température à l'extérieur soit de plus de 2 degrès (oui je dis bien deux degrés) et moins de 15 degrés pour que les abeilles soient le plus possible en grappe.

Pas à pas pour effectuer le traitement:
1) On tempère la solution d'acide oxalique aux alentours de 20 degrés (un peu plus chaud que la température de la grappe sans couvain mais pas trop chaud pour ne pas faire un grand choque thermique)
2) On ouvre la ruche
3) On regarde depuis le haut quelles sont les ruelles habitées
4) On gicle goutes après goutes 5 mililittres d'acide oxalique en solution sirupeuse dans chaque ruelle habitée

(entre 30 à 50 ml d'acide en solution seront nécessaire par ruche selon la colonie)

J'ai pour habitude de pratiquer cette méthode lorsque la température extérieure est assez haute... donc perso, je préfère 10 degrés...

Notez que l'acide oxalique n'a pas d'effet sur le varroa lorsque celui-ci se trouve dans le couvain. C'est pour cela qu'il est préférable d'attendre environ 20 jours après une période de froid, réduisant ainsi la ponte et donc le couvain afin que le couvain soit réduit au minimum et que les varroas soient tous dehors pour faire le traitement par dégouttement à l'acide oxalique.

Thymol et taux d'efficacité:
Au lieu de traitements à l'acide formique, on peut aussi effectuer des traitements au thymol. On trouve sur le marché plusieurs produits utilisant le thymol et pour lesquels la substance active est versée ou incorporée à un matériel servant de support. Ces applicateurs sont disposés ensuite sur les rayons à couvain pendant plusieurs semaines et laissent le thymol s'évaporer. Il est conseillé de respecter les consignes d'application du fabricant. Au terme de la récolte de miel, la colonie doit tout d'abord être nourie en abondance. A l'instar de l'acide formique, il faut commencer le traitement le plus tôt possible dans le cas d'une chute naturelle supérieure à 10 accariens par jour. Pour les produits dons les plaques doivent être remplacées après 3 à 4 semaines, il est recommandé de terminer le nourrissage avant d'appliquer la seconde plaque. Dans des conditions optimales, l'efficacité du traitement devrais se situer entre 90 et 98 %. Un contrôle d'efficacité du traitement n'est pas nécessaire étant donné qu'en novembre on effectue un traitemetn supplémentaire à l'acide oxalique.

Certains produits à base de thymol
Les deux roduits "Apilife Var" et "Thymovar" ont une efficacité comparable selon une étude du Liebefeld datan de 2008.

Selon cette même étude, "Apiguard" semble démontrer dans les conditions régnant en Europe centrale une grande variation d'efficacité, entre environ 60 à 90%. Il est importantde débuter les traitement tôt à début août. Dans les pays plus au sud, l'efficacité est meilleure et plus constante avec ce produit.

Dans les colonies d'abeilles traitées annuellement en août/septembre au moyen d'Apilife VAR (produit à base de tyhmol), les teneurs en thymol dans le miel ont été mesurées l'année suivanted. Elles ont été relevées sur une période de cing ans. Les résultats obtenus sont les suivants:

Teneurs en thymol dans le miel printanier lors de traitement ponctuel:
Les teneurs en thymol dans le miel de printemps variaient fortement et se situaient toujours bien en dessous de la valeur de tolérance en vigueur en Suisse (qui est de 0,8 mg/Kg). Dans les ruches divisibles (par ex. Dadant), les valeurs étaient sensiblement inférieures à celles relevées dan les ruches suisses. Au cours des cinq années de relevés, aucune accumulation des teneurs en thymol dans le miel n'a pu être constatée.
Conclusion: Le traitement annuel au thyol en août / septembre n'entraîne aucun résidu excédentaire de thymol dans le miel printanier. L'intervalle de temps de six à huit mois entre le traitemetn au thymol et la miellée printanière permet une évaporation suffisante du thymol. Dans les ruches divisibles, le thymol s'évapore beaucoup plus fortement que dans les ruches suisses. Une altération du goût par le thymol n'est pas à craindrem car le seuil de perception sensoriel de 1,1 à 1,5 mg de thymol par kg de miel est loin d'être atteint.

Traitement tout au long de l'année:
Dans une étude effectuée dans des ruchers en Allemagne et en Suisse, les teneurs en thymol dans le miel ont été mesurées lorsque les colonies sont traitées toute l'année au moyen de cadre à thymol.. Pour les besoins de la comparaison, le cadre à thymol a été retiré pendant la miellée dasn un groupe de colonies. Résultat: Lors d'un traitement tout au lond de l'années avec les cadres à thymol, les résidus mesurés dans le miel peuvent atteindre la valeur de tolérance en vigueur en Suisse et, dans certains cas, la dépassr. Les teneurss en thymol variaient fortement. Lorsque les cadres ont été retirés pendant la miellée, les résidus de thymol sont restés bien en dessous de la valeur de tolérance. On peut cependant se demander, dans le cas de ce traitement, si l'efficacité est encore suffisante. Conclusion: En raison du risque de résidus élevés dans le miel, il est déconseillé d'effectuer un traitement au thymol tout au long de l'année.

Thymol et cire gauffrée:
Avec l'augmentation de l'usage du thymol par les apiculteurs suisses ceci augmentent les résidus dans les cires. Ces résidus ne sont cependant pas problématiques et l'expérience d'apiculteurs utilisant depuis plus de 15 ans le thymol et disposant d'un recyclage personnel de leur cire montre que les résidus plafonnent au bout de quelques années.

[Source: Varroa destructor: Biologie et moyens de lutte - Cours de formation de base pour conseillers apicoles, 2008 - Agroscope Liebefeld-Posieux ALP]

La loque européeen est une maladie causée par la bactérie Melissococcus plutonius. Elle s'attaque au couvain et le fait mourir. Les larves attaquées brunissent et deviennent gluante. Cette maladie contamine rapidement les ruches avoisinantes et à terme la colonie sera affaiblie et disparaitra.

Depuis une dizaine d'années en Suisse les colonnies d'abeilles sont confrontées à une recrudescence de cas de loque européenne. La tendance en est inquiétante car elle a pris clairment une courbe exponentielle. Jusqu'en 2001, moins de 100 ruchers infesté étaient déclarés par année. En 2003 c'est environ 200 ruchers qui ont été déclarés loqueux, en 2008 pas loin de 550 ruchers et en 2010 pas loin de 1000 ruchers.

Quels sont les bonnes pratiques apicoles permettant de limiter les risques d'un développement de loque Européenne dans son rucher:
1) Etre attentif au couvain de ces colonies. Ce qui signifie visiter le couvain au moins une fois par mois en saison. Ceci permettra à l'apiculteur qui constate un cas de loque dans son rucher de réagir aux plus vite en éliminant la ruche infestée avec l'aide des inspecteurs des ruchers et d'éviter ainsi la contagion aux autres ruches.
2) Renouveler ses cadre
3) Renoncer à l'échange de cadre entre les colonies
4) Renoncer à l'échange de matériel entre ruchers
5) Eviter la disette et le pillage
6) Ne jamais laisser du matériel à lécher à proximité du rucher.

Pour rappel, et en conformité avec la loi sur les épizooties, la loque européenne fait partie des "épizooties à combattre" et elle est soumise à une obligation d'annonce auprès de son inspecteur des ruchers.

[Source: Revue Suisse d'Apiculture - N 11-12 / 2011]

Vous êtes apiculteur en Suisse romande, il vous faut l'agenda apicole romand. C'est un petit agenda qui contient toutes les informations utile à l'apiculteur de la romandie. Les noms des personnes responsables, les addreses et numéros de téléphones, des pages utiles aux suivi du rucher...
 
Pour vous donner encore un meilleur aperçu voici ce que contient la table des matières:

Je ne vous dit pas tout ça car j'ai un intérêt sur ce petit agenda mais juste parce que c'est vraiment un outil indispensable dans notre région.

Si vous souhaitez le commander, contacter:


Son prix est modique - 24 CHF!

Voici le code couleur international pour le marquage des reines:

Pour ceux qui ne le sauraient pas, le père génétique d'une abeille est la grand mère paternelle de celle-ci.

Ceci vient du fait que le mâle abeille est issu de l'oeuf non fécondé d'une reine.

Les abeilles comptent 16 paires de chromosomes (alors que l'humain en compte 23 paires). A la création de l'oeuf seulement 16 chromosomes sur les 32 seront donné à l'oeuf et si l'oeuf n'est pas fécondé ceci donnera naissance à un mâle. Si par contre l'oeuf est fécondé ceci donnera naissance, la plupart du temps, à une abeille. La chose intéressante dont il faut se rendre compte c'est que le mâle n'a pas le droit d'avoir un gêne déficient concernant un gêne gérant une partie de ces parties vitales si il veut avoir la chance de pouvoir féconder une reine. Il faut réaliser que le faux-bourdon n'a pas de redondance au niveau de ces gênes et donc que tous les gênes qu'il vehicule seront exprimés.

Prenons l'exemple d'un gêne déficient au niveau des yeux, si une abeille à l'un de ces chromosomes atteint par un gêne déficient, cela n'aura pas d'incidence sur elle puisque l'autre chromosome prendra le dessus sur le chromosome contentant le gêne déficient.

Par contre puisque ce gêne sera exprimé chez le faux-bourdon... car il n'a que celui-ci.... alors le faux-bourdon aura une patologie à l'oeil et ne pourra pas voler correctement et sera donc condamné. Ceci est une chose assez fantastique. Cela signifie que les gênes véhiculé par un faux bourdons qui arrive à féconder une reine sont donc tous parfait! Si nous poussons la réflexion plus loin il faut que vous vous rendiez compte que les spermatozoides d'un mâles sont tous 100% identiques. Le mâle n'est donc rien d'autre qu'un reproducteur de son bagage génétique qui lui a été donné par sa mère. Une fois fécondées la reine aura donc 10 millions de spermatozoides identiques issus d'un même mâle. Et chacun de ceux-ci contiendra le bagage génétique de l'oeuf de la grand maman paternel.

C'est pour cela que la grand-mère paternelle d'une abeille est le père biologique.

Ceci fait que les abeilles naissant d'un même père (ou d'une même grand-mère) auront 75% de leur bagage génétique semblable.

C'est ce que l'on appelle des super soeurs.

Comme vous le savez tous, depuis plusieurs années les abeilles disparaissant en masse, la difficulté de se procurer des abeilles se trouve d'autant augmentée et par conséquence le prix des abeilles s'est envolé. En addition à cela, la limitation des importations d'abeilles contribue à cette tendance bien qu'elle soit positive pour l'apiculture car elle protège - un peu - de l'arrivée de nouveaux fléaux de la ruche.

La rareté des abeilles poussent donc certaines personnes - peu scrupuleuses - à dérober les ruches des autres. C'est évidemment les plus belles ruches ou les plus beaux ruchers qui se font dérober. Dans la ville de Nyon en Suisse, une personne est même venue retirer un cadre avec la reine *seulement cela* par ruches...

Il est bien évidemment très difficile de se protéger des voleurs.

Cet article à pour but de vous familiariser avec des techniques qui vous protégerons contre le vol de ruches. Le principe est de permettre l'identification des ruches et des cadres. Le voleur ayant donc plus de difficultés à faire disparaître les traces de son vol ce qui lui fera certainement hésiter à dérober vos ruches.

Plusieurs techniques existent. Le première et certainement la plus répandue consiste à marquer au fer les cadres *et les ruches* avec un identifiant.

Pour notre part nous avons acheté un fer à marquer chez le marchand apicole "http://www.icko-apiculture.com". Ce fer marque des lettre d'un centimètre sur deux environ et offre une possibilité de marquer 10 caractères. Article: Marqueur a ruche . Nous en avons eu pour environ 131 Euros (pour le fer) + 11 Euros par lettre ce qui fait un total d'environ 300 Euros si vous souhaitez profiter de ce marquage pour marquer l'année de vos cadres et donc de commander les lettres adéquates. C'est donc une solution très onéreuse qui n'offre pas la possibilité de marquer ces coordonnées... Donc je ne la recommande pas à moins peut-être de mutualiser cet achat.

Je me suis donc penché sur la question et une de nos amies apicultrices nous a fait découvrir un marchand proposant des marques à chaud permettant d'y ajouter vos coordonnées. Le tampon est petit mais appliqué à plusieurs endroits dans la ruches et sur les cadres il permettra de vous identifier. Le prix est proche d'une centaine d'euros et l'investissement commence ici à être rentable au vu du prix des ruches: http://www.gravure-marseille.com/marques-a-chaud.html

Si vous suspectez une personne de vous dérober des ruches, une très bonne façon de pouvoir l'incriminer est de se procurer de l'ADN synthétique permettant l'identification des cadres après coup. Le site internet suivant en propose: http://www.selectadna.ch . Le principe est le même que celui utilisé par la police britanique anti émeute qui envoie des boules de peinture contenant la résinde d'ADN qui met plusieurs semaines à se désintégrer sur la peau humaine. Donc bien plus longtemps sur un cadre. Cette résine réagit à la lumière ultraviolette. Cette résiné étant invisible à l’œil nu le voleur ne se débarrassera pas de ces cadres. Un lecteur spécial vous permettra d'identifier vos cadres avec certitudes... une fois le voleur retrouver...

Une autre méthode consiste à intégrer à vos cadres de petites puces électronique. Ceci est une méthode simple et peu onéreuse: http://www.beetracking.com/fr/boutique-en-ligne/
Là aussi il s'agira de trouver le voleur avant de pouvoir l'incriminer mais il est vrai que cette méthode peut-être dissuasive.

Une autre façon de se protéger consiste à poster un piège photographique autour de vos ruches. Cette méthode est recommandée en cas de vol réguliers sur votre rucher. L'appareillage est cher mais il permettra peut-être de tailler le portrait à l'un de vos voleurs. Le magasin français Décathlon propose le "Tasco" pour moins de 200 Euros (130 Euros à l'heure actuelle): http://www.decathlon.fr/piege-photograph...8263.html.

Un autre système prend des photos et vous les transmets en temps réel sur votre smartphone. Le prix de cette merveille technologique: 576 Euros sans les taxes... La crise cardiaque pour le voleur si vous arrivez à le prendre en flagrant délit: http://www.piege-photographique.fr/

Dernièrement j'ai trouvé l'entreprise "beeguard" qui propose un appareillage qui se pose dans la ruche et qui enverras des SMS sitôt que l'appareil bouge. Je vous laisse découvrir ce produit: http://www.beeguard.fr/index.php/bee/index

La streptomycine est un antibiotique antibactérien cytostatique et cytotoxique. Cet antibiotique agit en se fixant sur une structure intrabactérienne appelée ribosome. Une fois l'antibiotique fixé sur le ribosome, la bactérie produit des protéines non fonctionnelles et meurt rapidement.

Pour quelle raison cet antibiotique est-il en rapport avec les abeilles et le miel:

La streptomycine est utilisée aux États-Unis, en Allemagne et en Suisse pour lutter contre le feu bactérien atteignant principalement les arbres fruitiers des vergers. Les écologistes sont opposés à cet usage qui pourrait renforcer la résistance aux antibiotiques des personnes consommant ces fruits traités et favoriser le développement des résistances des micro-organismes vivant dans le sol.

En 2007, 250'000 arbres à basses tiges ont été éliminés en Suisse dû à une offensive impressionnante du feu bactérien. Depuis la frontière allemande, le feu bactérien a envahi les vergers, allumant aussi quelques foyers en Suisse romande. Une situation de crise qui a poussé l'industrie fruitière à demander à Berne des moyens exceptionnels pour combattre cette peste, les mêmes moyens en fait qui ont été accordés aux arboriculteurs en Allemagne et en Autriche. L'arme contre le feu bactérien, c'est la streptomycine, qui, en traitement préventif, peut éteindre le feu bactérien.

L'Office fédéral de l'agriculture a autorisé son utilisation temporaire dès 2008, mais sous conditions : un maximum de 3 pulvérisations, et pendant un laps de temps limité. Une stratégie de combat qui a été mise sur pied à l'échelon national, avec des relais dans tous les cantons. La streptomycine ne peut pas être achetée librement et est sujette à autorisation. Si l'on prend de telles précautions, c'est que la streptomycine, une fois pulvérisée, se dissémine dans l'environnement. Les abeilles y sont exposées en butinant, même si les traitements sont nocturnes. On a ainsi retrouvé des traces de l'antibiotique dans le miel. C'est pour cette raison que certain lots de miels sont détruits.

En 2011 quelques 7500 kilos de miel ont été détruits pour cette raison en Thurgovie. Les apiculteurs sont indemnisé lors de la destruction de tels lots mais quelle n'est pas la décéption de détruire le fruit de tant de labeur.

En 2011 aucune autorisation pour l'utilisation de la streptomycine n'a été délivrée en suisse romande selon les experts phytosanitaires.

En 2008, les chimistes cantonaux de Suisse orientale ont trouvé des résidus de streptomycine dans des pommes.

En quantité infime, mais suffisantes pour inquiéter les spécialistes. Le laboratoire de Schaffhouse a détecté en 2009 des traces de l'antibiotique dans 50% des échantillons analysés.

Sources: Wikipedia - http://fr.wikipedia.org/wiki/Streptomycine ;
TSR - http://www.tsr.ch/emissions/abe/1368146-...ommes.html
http://www.lematin.ch/actu/suisse/thurgo...eptomycine

Apocephalus Borealis est une espèce originaire d'amérique du nord qui parasite les guêpes, bourdons et abeilles. L'association entre la parasitage d'abeilles n'a été documenté jusqu'à présent qu'en Californie et qu'au Dakota du Sud aux Etats Unis. Ailleurs l'association n'a été faite qu'avec des bourdons.

La femelles Apocephalus Borealis, dépose ses oeufs dans le tube digestif de l'insecte voir photo ci-dessous (en l'occurence une abeille):



Une fois les larves développées, celles-ci attaquent le système nerveux central de l'insecte et produit la désorientation de l'abeille ainsi que d'autres phénomènes étrange tel que le vol de nuit de l'insecte jusqu'à la mort de l'insecte. Environ 7 jours après la mort de l'insecte 13 larves sortent de celui-ci. Nous pouvons voir ci-dessous une larve d'Apocephalus Borealis sortir du thorax d'une abeille décédée:



***

Il serait navrant d'importer ce parasite en Europe et de répéter ainsi ce qui s'est passé avec Varroa Destructor.

***

sources:
http://www.startribune.com/nation/136876153.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Apocephalus_borealis

L'article source de cette découverte peut être vu en suivant ce lien (article en anglais):
http://www.plosone.org/article/fetchObje...tation=PDF

Si ce n'est pas déjà fait sachez qu'il est obligatoire que vous soyez déclaré auprès du service vétérinaire.

Toute personne possédant des abeilles a l'obligation d'être enregistrée.

Voici ci-dessous le liens pour le formulaire que vous devez remplir et renvoyer au service vétérinaire:
http://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/t...au_det.doc

Concernant la vente de vos pots de miel, sachez qu'un étiquetage de vos pots dans la norme est obligatoire.
Vous trouverez toutes les informations que vous devez mettre sur vos pots en suivant le liens suivant - qui se trouve être la loi sur l'étiquetage:
http://www.admin.ch/ch/f/rs/817_022_21/index.html

En récapitulant il faut que les informations suivantes figurent sur l'étiquette:
- le mot "Miel" ou les mots "Miel d'abeilles" apparaisse.
- "A consommer de préférence avant le ..." et indiquer la date. Le miel peut se garder 3 ans si le taux d'humidité est de ____moins___ de 18.5 %.
- Pays de production du miel, si le miel a été produit en suisse ce sera "Miel Suisse"
- Nom et adresse de l'apiculteur (si vous êtes un apiculteur)
- Le numéro de lot exemple "L+xxx-xxx-xxx", il faut que les xxx change à chaque récolte de miel.
- Le poid de remplissage "250g net", "500g net" ou "1kg net".

Attention le texte doit avoir une taille minimale de 5 milimètres.